Sans nouvelles de A..... depuis 3ans

Publié le par clo

 

 

 

A

 

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LES FAITS

En 2001, après 3 ans de vie commune, Mme K. (de nationalité canadienne) et M. R. (de nationalité française) prenaient la décision de se séparer. Mme K était encore enceinte de leur fille A.. Les deux parents reconnurent leur enfant dès sa naissance en septembre 2001. Ils n’arrivèrent cependant pas à s’entendre quant à leur avenir respectif vis à vis de A.
Mme K, considérant que leur fille lui appartenait, désirait que le père, M. R., abandonne toute prétention à l’égard de leur enfant et qu’il renonce à toute forme de relation avec leur fille A.

A ce sujet la loi est très claire et dit que, séparés ou non, un père et une mère ont exactement les mêmes droits et devoirs vis-à-vis de leur enfant.

En cas de désaccord entre des parents quant à l’avenir de leur enfant, quant à son lieu de résidence habituel ou de toute autre question le concernant, ils n’ont pas d’autre choix que de demander à un juge aux affaires familiales de statuer sur ces questions.

Un juge aux affaires familiales fut donc saisi par Mme K afin qu’il déboute M. R. de tous ses droits parentaux. Le juge demanda une enquête sociale sur cette famille.
En attendant le compte-rendu de cette expertise le juge aux affaires familiales décida que A résiderait chez sa mère et que M. R., le père, l’autre parent, devrait se contenter de recevoir sa fille les 1er, 3ème et 5ème week-end de chaque mois, excepté pendant les vacances scolaires où, là, il ne verrait pas du tout sa fille.

A

Le juge aux affaires familiales reçu de nouveau Mme K et M. R. lorsqu’il fût en possession du compte-rendu de l’enquête sociale. Celle-ci dit très clairement :

" Mme K souffre de problèmes psychologiques en rapport avec son passé; la personnalité de Mme K est fragile; le rapport qu’entretient Mme K avec sa fille A est étouffant pour cette dernière ".

Que décida le juge suite aux conclusions de ce rapport demandé par ses soins ?

Il décida de ne pas en tenir compte. La situation de A et le temps qui lui serait accordé pour être avec son père, son autre parent, resterait inchangée.

Lors des week-ends qui lui étaient attribué M. R. devait prendre A le samedi matin à 10h et la remettre le soir-même à sa mère, Mme K, pour 18h. Il en allait exactement de même pour le dimanche.

Le juge ordonna aussi qu’une pension alimentaire soit versée à Mme K par M. R..

Dès les deux premières années de la vie de A, elle et son père durent subir de la part de Mme K 70 non présentations d’enfant.

Afin de bien mesurer les conséquences très concrètes de la décision prise par le juge aux affaires familiales, accompagnée des 70 infractions commises par Mme K, voici quelques chiffres très éloquents :

Si l’ordonnance rendue par le juge avait été respectée par Mme K, M. R. aurait dû passer 72 jours/an avec sa fille. Une année contient 365 jours.
A 7 jours près il était donc demandé par l’institution judiciaire à M. R. et à sa fille A de se passer totalement l’un de l’autre pendant 300 jours par an.

Nous ne savons plus si c’est là l’intérêt de l’enfant mais nous pouvons affirmer que ce n’est pas celui du parent, père ou mère, à qui manque son enfant, à qui on ne laisse aucune possibilité sérieuse de participer à son éducation et à la construction de son identité.

Mme K a donc refusé 70 fois en deux ans de remettre la petite A à son père. Aussi, chacune de ces années, au lieu de passer 72 jours/an ensemble comme prévus par le juge aux affaires familiales, M. R. et sa fille A n’ont pu être ensemble que 32 jours par an en moyenne, soit 2 jours et demi par mois.

Mais à raison de 8h le samedi et de 8h le dimanche, ils n’auront été ensemble de manière effective que 21h30 par mois en moyenne.

Lorsque l’on sait qu’une seule de nos journées ne compte que 24h00, que ces 24h00 nous semblent bien souvent trop courtes pour mener à bien la majorité de nos activités, comment ne pas être effaré par ce qui était exigé de ce père et de son enfant ?
Est-il encore un père, est-il encore un parent ?

Que devient la signification du rôle parental lorsqu’on dispose de moins d’une journée par mois pour l’exercer auprès de son enfant ?

Les 70 non présentations d’enfant ont généré 70 dépôts de plaintes de la part de M. R. à la gendarmerie.

Aucune de ces plaintes, strictement aucune de ces plaintes n’a fait l’objet de la moindre procédure judiciaire de la part du procureur ou des gendarmes à l’encontre de Mme K.

En parallèle, toujours pendant ces deux premières années, il est parfois arrivé que M. R. remette A à sa mère avec des retards comptabilisables en minutes et en secondes. Mme K déposa alors régulièrement des plaintes pour ce seul motif à la même gendarmerie. Le père, aussitôt, lui, était convoqué par ces gendarmes… !

A la fin de ces deux premières années, 70 non présentations d’enfant plus tard exactement, les gendarmes et le procureur se décidèrent enfin à avertir Mme K qu’en cas de nouveau dépôt de plainte de la part de M. R. , ils se verraient dans l’obligation d’ouvrir une instruction.
Leurs propos durent avoir une certaine résonance auprès de Mme K. car depuis ce jour M. R. et sa fille A ont pu passer ensemble 43 heures par mois, soit moins de 2 jours par mois pour apprendre à se connaître.

Le 6 octobre 2004 Mme K demandait à une psychologue attachée au service pédiatrique de l’hôpital de sa ville d’examiner sa fille A.

Effectivement la petite A était suivie depuis sa naissance par le pédiatre chef de ce service. Il est à noter que ce dernier a toujours refusé de recevoir et d’informer M. R. sur l’état de santé de sa fille.

L’objet de la démarche de Mme K était d’obtenir une attestation affirmant que M.R. mettait en danger l’équilibre psychologique de leur fille.

La psychologue refusa de donner suite à cette demande.

Le mardi 19 octobre 2004 Mme K et M. R. , suite à la demande de ce dernier, rencontraient à nouveau un autre juge aux affaires familiales. Ce nouveau juge accorda à M. R. de prendre sa fille A les 1er, 2ème et 3ème week-end de chaque mois du samedi 14h00 au dimanche 18h00 ainsi que la moitié des vacances scolaires.

Dès le lendemain, le mercredi 20 octobre 2004, Mme K se présenta à la gendarmerie et déposa une plainte contre M. R. pour agressions sexuelles envers la personne de leur fille A âgée de seulement 3 ans.
A fut aussitôt examinée par un expert qui conclura au non fondement de cette plainte.

Le jeudi 21 octobre 2004 M. R. est à son tour informé par les gendarmes de la plainte déposée par Mme K contre lui. Il est alors entendu par ces derniers et apprend par ailleurs que Mme K cherche à obtenir contre lui, en vain cependant, des attestations auprès de plusieurs psychologues.

M. R. dépose alors une plainte contre Mme K pour " dénonciations calomnieuses " et " maltraitances sur enfant ".

Le samedi 23 octobre 2004 Mme K amenait sa fille A chez Mme C., psychologue, afin de faire établir le danger que représentait M. R pour leur fille A.

Ce même jour Mme K devait remettre A à son père pour le week-end et la semaine suivante, cette dernière faisant partie du temps de vacance enfin accordé à M. R et à sa fille.

Mme K, une nouvelle fois, ne présenta pas A à son père. Celui-ci déposa donc une nouvelle plainte pour non présentation d’enfant.

Le procureur, appelé par les gendarmes, demanda à ces derniers de convoquer Mme K pour le lundi 25 octobre 2004 afin de lui signifier qu’elle devait remettre A à son père.

Le lundi 25 octobre Mme K ne se présenta pas à la gendarmerie.

Le mardi 26 octobre 2004 la psychologue, Mme C, transmet oralement le compte-rendu de son analyse à Mme K. Le même jour elle alerte le père sur la relation problématique qu’entretient la mère avec leur fille, celle-ci entraînant " l’état de détresse de A, dû à un environnement très toxique dans l’entourage de sa mère qui exerce une forte pression ". Mme C. précise aussi au père qu’elle " s’oriente vers un signalement " à la justice de cet état de fait.

M. R. informe alors Mme K qu’il viendrait chercher A le lendemain matin à 9 heures.

Le mercredi 27 octobre 2004 Mme K. appelle M. R. et lui signale qu’elle ne lui remettra A qu’à midi.

A 12h30, ne voyant toujours personne et n’ayant aucune nouvelle, M. R. appelle au domicile de Mme K. Il tombe directement sur son répondeur.

Depuis ce jour plus personne sur le territoire français ne semble avoir de nouvelles de A et de sa mère, malgré les recherches actives menées par M. R. et les gendarmes.

Le procureur de la république est depuis saisi de l’affaire.

Le Bureau de l’Entraide Civile et Commerciale Internationale du Ministère de la justice est également saisi de cette affaire.

OÙ EN SOMMES-NOUS AUJOURD’HUI ?

M. R. craint fortement que Mme K ne se soit rendu au Canada avec leur fille car elle avait fréquemment menacé de le faire depuis leur séparation.

Une amie de Mme K a affirmée que cette dernière " aurait dû fuir devant l’injustice d’un pays où les pères ont tout les droits "… !!

Mme K a appelé des collaborateurs exerçant en France pour leur signaler qu’elle se trouvait à présent au Canada.

A

Comment A vit-elle cette séparation forcée ? Est-elle bien traitée ? Est-elle encore vivante ?

 

CONCLUSION

Des couples avec enfant passent chaque jour devant des juges aux affaires familiales. Ceux-ci rendent des décisions concernant leur avenir et celui de leur enfant. Ces décisions sont souvent injustes car non justifiées.

Pour autant, quelques soient les avis concernant ces décisions, sont-elles respectées, mises en application par les deux parents ?

Force est de constater, encore une fois, qu’elles sont régulièrement bafouées par l’un ou l’autre.

Quels sont alors les moyens mis à disposition du parent lésé pour faire respecter des décisions prises par un juge souverain? Des sanctions sont-elles prévues par la loi ?
Sont-elles appliquées ?

L’histoire que vivent M. R. et sa fille nous fait froid dans le dos et nous amène à nous questionner sur le modèle de société que nous désirons transmettre à nos enfants.

Pouvons-nous leur dire décemment qu’ils sont tous égaux entre eux, qu’une fille a autant de valeur qu’un garçon, qu’une femme et un homme ont exactement les mêmes droits, qu’un père n’est pas moins qu’une mère ?

Ces mêmes enfants, ceux-là même qui sont malgré eux et régulièrement au cœur des conflits qui opposent leurs deux parents, au cœur des conflits où ils sont otages des enjeux de leurs parents, peuvent-ils sincèrement croire qu’ils seront traités de la même façon par notre société le jour où ils seront à leur tour homme ou femme, père ou mère ?

Mme K, mère de la petite A, a certes le droit et le devoir être aux côtés de sa fille.
M. R. a exactement le même devoir et devrait également pouvoir être aux côtés de sa fille.

La petite A subit et vit depuis 3 ans le conflit qui oppose ses parents.

Ce conflit d’adulte la conduit aujourd’hui à être totalement privée de l’un de ses deux parents.

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Aujourd’hui, 12 février 2008 et ce depuis le mois d’octobre 2004, M. R. et sa fille A ne se sont plus jamais revus.

Mme K. et sa fille vivent au Canada, la justice de ce pays ayant débouté M. R. de tous ses droits.

Notre pays, la France, dont les mœurs et la justice ont permis cette situation désastreuse, ne peut plus rien faire.

et Mme K serait actuellement chez la mère de K au Canada. ne pourrait pas non plus dormir chez son père lors de ces week-ends., 3 ans, a disparu le 27 octobre 2004

Pris sur le blog de Hicham                    http://club-jade.over-blog.com/article-16558971-6.html

Publié dans Pères mis à l'écart

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C
voir mon blog(fermaton.over-blog.com)
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K
révoltant !<br /> je ne savais pas que ce syndrome était reconnu, j'ai un exemple non loin de moi : une femme que je connais depuis bien longtemps. J'ai été indignée mais impuissante de voir comment elle a pu éloigner son enfant de son père jour après jour, année après année par un sale travail de sape permanent mais elle a quand même fait en sorte qu'il maintienne le lien pour le fric ! Prisonnier de sa mère avec qui il a une relation fusionnelle il a fini par haïr son père à force d'entendre un discours négatif sur lui. Il est grand maintenant, il gagne sa vie n a donc plus besoin de son père pour lui payer quoi que ce soit, il ne lui donne plus signe de vie nerépond plus à ses courriers depuis 3 ans , le mal est fait , elle semble oublier comment elle l'a amené à cette rupture mais elle en attribue à son fils toute la responsabilité et s'en lave les mains !
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C
Je pense que si ce syndrome était mieux connu, il y aurait des personnes qui interviendraient dans l'environnement proche des enfants, car les résultat du lavage de cerveau est desastreux pour les enfants.